Derrière l’étiquette, journée de résistance à la Fast Fashion, le 9 octobre 2021

Vous essayez d’acheter vos vêtements de manière responsable, de récupérer et de recycler, mais vous désespérez d’avoir un impact réel sur l’industrie du textile ? Cette journée s’adresse à vous ! La journée de la résistance à la Fast Fashion existe depuis quelques années seulement et a, me semble-t-il, pour origine un collectif de 4 structures engagées en Belgique (Action et Recherche Culturelles, achACT, Oxfam Magasins du Monde et Oxfam Solidarité) mais elle est suivie par de nombreuses autres enseignes de mode responsable en France et en Europe.

Leur crédo, c’est de regarder derrière l’étiquette : Qui fabrique nos vêtements ? À quels prix et dans quelles conditions ? Comment consommer autrement ? Comment soutenir les travailleurs.ses du Sud et de l’Est du monde ? Comment participer à la transformation de l’industrie du textile dans un sens humain et écologique ?

Au travers d’animations, « Derrière l’étiquette » vous conduira à discuter de ces questions et à développer collectivement des pistes d’action pour lutter contre le système de la Fast Fashion. Nous ne pouvons que nous réjouir de la sensibilisation croissante des consommateurs/trices de mode.

C’est aussi le sujet du nouveau livre de SLOWEARE : la Face cachée des Etiquettes

Ces dernières années, plusieurs études ont montré une évolution du comportement des consommat·eur·rice·s : une prise de conscience pour consommer moins et mieux dans tout type de secteur comme l’alimentation, la cosmétique et bien sûr, l’habillement. En 2018, 44 % des consommat·eur·rice·s affirmaient avoir acheté moins de vêtements que l’année précédente. Les raisons de ce changement sont multiples, mais près de 40 % d’entre eux/elles l’expliquent par une envie de mieux consommer par « choix », par souci éthique et écologique. La tendance se confirme : 30 % des consommat·eur·rice·s ont effectué un achat de mode « responsable » en 2020.

Eloïse Moigno, fondatrice du Label SloWeAre, label RSE dédié à la mode, me confiait cette semaine que son livre sorti le mois dernier sur ce sujet était déjà en cours de réimpression !

Cet ouvrage rédigé avec Thomas Ebélé, co-fondateur de SloWeAre, pratique et pédagogique, a pour objectif de faciliter la démocratisation de la mode éco-responsable et de sensibiliser aux enjeux de l’industrie textile.

  • Les thèmes principaux abordés : le cycle de vie d’un vêtement, la notion de prix juste, le décryptage des étiquettes, les questions liées à l’éthique, les conseils d’entretien, la seconde-main, etc.
  • Des fiches détaillées pour présenter les matières avec des repères écologiques, les différents labels avec leur périmètre, leur étendue, leur portée et leurs garanties.
  • Des solutions et des astuces pour identifier le greenwashing, démêler le vrai/faux du Made in France, 
  • Des pistes pour engager la réflexion : la seconde-main est-elle vraiment une solution durable ? Qu’est-ce que l’éthique sociale, culturelle et environnementale ?
  • Et même des conseils à destination des professionnels en qualité d’auditeurs !

Ce livre pratique répond aux questions des consommat·eur·rice·s désireu·x·ses de découvrir l’impact social et environnemental de la mode. Il s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux personnes déjà sensibilisées et qui souhaitent en savoir davantage.

J’ai particulièrement apprécié la méthode GREEN pour repérer le greenwashing et la méthode BISOU pour éviter l’achat d’impulsion qui est le propre de la Fast fashion.

Il s’avère également être un outil de référence pour les étudiant·e·s, les futur·e·s entrepreneur·e·s et les professionnels de la mode éthique ou en transition. Il est ou sera à nouveau disponible ici Ou encore directement auprès des auteurs qui seront présents sur les évènements suivants :

  • au Festival des Autres Modes à la Cité Fertile à Pantin les 15, 16 et 17 octobre
  • aux Fashion Green Days à Roubaix le 7 octobre
  • au salon MIF Expo porte de Versailles du 11 au 14 novembre avec une dizaine de marques du label SloWeAre.

Malgré des évolutions encourageantes, la consommation de vêtements issus de la fast fashion n’a jamais été aussi importante. Or, le business model de l’industrie textile conventionnelle n’est pas durable et atteint ses limites en termes de respect des droits humains, de production, d’épuisement des ressources, etc. 

Nous comptons donc sur vous pour soutenir la mode durable et contribuer à cette consommation responsable.